Arrivée le soir au nord ouest de l’île, léger parfum d’aventure, ingrédients, loin de la Crète, en mer de Lybie, seuls… Enfin presque, un bateau de pêche visiblement habitué a pris un coffre pour la nuit.
Le lendemain, nous filons en annexe explorer la plage d’à côté, site remarquable, aucune trace d’humain sur le sable, certainement effacées par les dernières tempêtes, elle ne semble pas facile d’accès par la terre, quelques rares empreintes d’animaux, chèvres, oiseaux marins.
Géologie étonnante, là, concrétions de sable formant de minuscules cheminées de fée, Clochette aurait aimé.
Sous certains genévriers, un bric à brac digne d’une brocante dominicale.
Accumulation depuis des années faite par des successions de campeurs visitant l’île ou habitués.
Impressionnant no ?
La magie doit s’estomper à la saison touristique. J’ai toujours pensé, et encore plus depuis le début de notre périple, que la masse
inhibe la beauté réelle des sites. L’idéal est d’en profiter égoïstement comme nous le pouvons actuellement.
Curiosité façonnée par l’érosion.
Paillote écolo et son indigène.
On ne badine pas avec l’eau, puits creusé dans le sable, construit avec des galets.
Le 02 novembre, renforcement de vent prévu, on tente le tour de l’ile par l’ouest, son relief nous en fait voir, conséquence, impossible de conserver le réglage des voiles, le vent change sans cesse de direction et force.
On pensait mouiller au sud, échec, le vent contourne. On passe à l’est, surprise, un port et son quai, en fait on savait qu’il y avait un port, mais pas aussi bien protégé du nord-est. Une place pour nous, on demande la permission, ok, on s’installe pour trois jours, le temps de laisser passer le coup de vent.
A suivre …
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