dérision affichée.
Sitia, nous y sommes depuis 10 jours.
Son port, ses chats, ses pélicans,

ses palmiers, ses amoureux de chats et de pélicans, son église fort jolie, pardon ses églises, ses rues…

et son envoyée spéciale ^^
Ses tavernas et bars, quelque peu bruyants la nuit, oui même en hiver, une cité dite dynamique ne peut qu’être bruyante, sinon elle est endormie, sauf que nous aussi on aimerait bien dormir.
En fait on n’ose pas vous le dire, mais on adore le coin, certainement grâce à ses gentils z’habitants.
Dès l’arrivée à Corfou, le trait marquant des Grecs s’impose, la gentillesse, gentils dans les îles ioniennes, dans le golfe de Corinthe, Péloponnèse, Crète.
Ohhhh pardon ! Un Crétois, c’est un Crétois, pas un Grec, bon n’empêche sont tous gentils, enfin presque, et bien oui, une règle sans exception n’est pas une règle, tous sauf les caissières de supermarché, allez donc savoir pourquoi, peut être pas Grecques alors. Ohhh là là je vous vois venir, la vilaine, elle verse dans la pensée raciste, bon ok il y a aussi des exceptions, et pire le plus gentil ici, n’est pas Grec, ni Crétois, mais Egyptien et pêcheur, voilà c’est dit.
Bon attendez je n’ai pas fini, en fait en abordant la Crète, on constate une gentillesse encore plus forte qu’ailleurs, plus fort encore, plus on va de l’ouest, en passant par le sud, vers l’est, la qualité croit, une note supérieure sur la côte est, et au nord-est, Sitia.
Je pense particulièrement à ce couple de pêcheurs qui installait son filet à l’aplomb d’une falaise ; elle, nous propose d’emblée du poisson si pêche miraculeuse, ça tombe bien parce que nous, les échecs se suivent dans le domaine. Le filet installé, lui manœuvre la barque, et elle frappe sur l'eau un poids relié à un bout (pardon une ficelle) pour y diriger le poisson. Nous, attentifs, il nous semble que rien ne frétille, et effectivement, nous les voyons relever le filet, adieu promesse de friture. J’étais triste pour eux, gentils et bredouilles ils sont partis vers d’autres promesses en nous saluant.
La palme de la gentillesse ce sera donc pour Sitia, à peine amarré, on nous propose de l’aide, nous souhaiterions sortir le bateau, rien de plus facile, tout est possible, intérieurement, je pense fort que rien n’est faisable, parce que cette qualité ne fait pas tout, simple constat depuis des mois que nous naviguons sur leur mer.
Et donc au bout de huit jours, ce qui n’a rien de gênant, je l’ai dit, on adore le coin et justement on aurait bien aimé faire les travaux ici, on nous conseille de ne pas le sortir ici, trop de paramètres aléatoires pour obtenir les services d’une grue, précision, il s’agissait de la grue qui sert à l’entretien des éoliennes, rien que ça !
Nous donc avons pris, par le biais d’internet, rendez-vous pour sortir le bateau à Agio Nikolaos le 28 décembre, mais je sens que j’aurais à vous raconter plus tard parce que le gag, il y a quatre semaines, nous avons fait une demande physiquement à la marina où on nous a opposé une fin de non recevoir.
Ce n’était pas des caissières, mais trois spécimens (à définir) féminins qui n’ont même pas daigné, ni saluer Ivan à son entrée dans le bureau, ni interrompre leur précieuse (et rien ne pouvait nous en faire douter) conversation pour lui permettre de saluer lui-même. Bref une certaine gêne s’installe dans nos pensées respectives ; l’un d’elle décide enfin de s’enquérir de l’objet de sa présence (oui, bon, si on avait su, on aurait pas venu !) et sans ambages, ou du moins sans l’ombre d’une certaine considération commerciale, déclare que non pas de place pour sortir le bateau en janvier, février. Tiens donc, et les places vident que nous avons vu, alors il n’aurait peut être pas dû préciser d’emblée que c’était pour deux mois et pour un catamaran.
Sur la demande en ligne, il a bien précisé que c’était pour un multi-coque, mais opté pour un mois seulement, on ne va pas bâcler le travail, mais aller à l’essentiel pour finir l’hiver à Sitia. Ce n’est pas que Agios Nikolaos nous déplait, mais l’ambiance marina nous enchante pas plus que ça. Nous avons un doute sur le fait qu’elle ait bien noté qu’il s’agissait d’un catamaran, affaire à suivre…
Voilà que que l’on aime

Derrière nous, c’est un gentil péchou, forcément !
Je vous présente la dernière copine d’Ivan, je l’aime bien aussi, mais elle lui réserve ses chattemites.
Je termine ce billet sans prétention en transmettant à tous nos affectueuses pensées.