… et orageux, conditions qui n’ont pas été rare depuis fin décembre, je me lance dans un nouveau post, même si mon esprit frôle plus le syndrome de la page blanche que la verve littéraire. Le but étant de vous détourner un soupçon de l’hiver rude chez vous.

C’était dimanche dernier, ensuite balade de 15 km à pied le long de la côte
avec belle vue sur Sitia. Tout au fond, remarquez le cargo rouge à droite, il est à l’ancre à l’abri relatif du coup de vent qui est prévu le lendemain. Annoncé au départ force 6/7, le soir il sera prévu 8, le lendemain donc nous décidons de mouiller au milieu du port, heureusement possible, car le long du quai il y aurait pu avoir dommage. Les locaux nous ont sensibilisé sur les risques avec ces très forts vents de secteur est, sud-est, et voici ce que cela donne en image : 
un bouillon et ça décoiffe ^^, 55 noeuds, soit bien plus qu’annoncé.
Heureusement cela a duré moins longtemps que prévu et le lendemain nous retrouvions le quai et le raccordement à l’électricité encore bien utile, mais oui quoique l’on en pense, c’est l’hiver aussi ici, même si on nous assure que ce n’est pas normal ; curieux non, d’aller quelque part et à chaque fois on vous jure les grands dieux que les conditions ne sont pas normales pour la saison ou le pays, ouais c’est ça… ! Pas grave nous sommes bien, même si l’envie de naviguer nous tenaille, nomades dans l’âme. D’ici fin février trois mois sédentaires, un peu longuet.
C’est le 27 décembre que nous sommes partis vers Ag Nikolaos pour une séance d’esthéticienne promise à Paseo. Le rendez vous était pris d’avance et coup de bol, bonne fenêtre météo, avec agréable navigation.
Sortie le 28, bateau vole ^^, un mois sera consacré au chantier parce qu’il a fallu jongler avec la météo assez pluvieuse.
Le premier janvier, presque une coque de grattée, l’ensemble du travail a été fatigant pour Ivan.
Lombalgie pour moi, tentée de penser que je me suis bien débrouillée sur ce coup là, si ce n’est qu’il a fallu que j’avale des cochonneries pour que ça passe et j’étais bien contente de ne pas avoir oublié ma ceinture lombaire à la maison. La cause, je pense trop statique et faire de la marche sans but pas motivant, nous n’avons pas le chien à aller promener ah aha ha, wouarfff.
Dans la marina, -admirez la transition- des bestioles à quatre pattes il y en a autant que de marins, surtout des chats. Une dizaine dans les jambes d’Ivan dès qu’il descendait avec des restes à leur intention et zigzaguant devant lui, le ballet était assez comique.
Retour de marché,
et boulot …


…‘tite balade, et

reboulot… ponçage
et accessoirement clownerie.
Enfin arrive le
temps de la préparation du maquillage, cuivre dans époxy, joli no ?.
Application avant que le ciel nous tombe sur la tête.

Et le 28 janvier tip top, après autres diverses bricoles, remise à l’eau,

Le marin attentif à la manœuvre d’ailleurs parfaite et très professionnelle du grutier.

Un salut, et non le dernier, à nos adorables amis slovènes rencontrés dans la marina, oui, oui vous le voyez bien, z’ont le même que nous ^^, et même philosophie ; elle, ethnologue de son état, fréquente souvent les ports pour étudier entre autres ses drôles de marins qui se regroupent et ne naviguent pas durant 6 mois de l’année. Nous, pas fâchés de quitter cet enclos, nous
profitons d’une dernière prise de vue pour rassurer certains, on carène toujours au chalumeau, hé hé …
Retour vers Sitia l’après-midi même, 23 miles, trois heures, temps froid sans soleil, grosse houle d’un coup de vent encore proche, nous retrouvons notre quai. 
Les stars locales toujours là,


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