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21 juil. 2012

C’est au mois de juillet, tagada tagada !

Nous profiterons de la rade de Kekova,  quelques jours avant de remonter vers le golfe Goçek.
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Evidemment avec une photo de ce type vous n’allez jamais croire que nous avons un mal fou à trouver des mouillages sauvages DSCF4134et pourtant c’est une quête de tout les instants, une victoire lorsqu’on y parvient. Ici hier matin nous étions au sud-est de l’île de Kekova, l’ensemble de l’archipel est censé être un sanctuaire pour les tortues, belle foutaise, le rail d’Ouessant peut jalouser la rade de Kekova, ce n’est qu’un va-et-vient de promènes-gogoles qui foutent leur cacophonie à fond, les hélices du vendeur de glace ou du tire-crétin en boudins doivent juste caresser les carapaces des placides reptiles, ben voyons !!! Qu’on se le dise les sites enchanteurs ne sont pas fait pour être apprécié en toute sérénité ; la beauf-attitude est universelle avec un avenir garanti.

Depuis plus de 15 jours il fait très chaud, pas facile de se coller devant l'ordinateur pour écrire, il chauffe fort et il pompe sur les batteries qu'on a du mal à charger, la priorité c'est le taud et du coup il couvre les panneaux solaires.

Nous avons passé en milieu de semaine une nuit au port de Kas pour se réapprovisionner en eau,gaz essence en autre, il était temps, on était à sec. Ville touristique, mais agréableDSCF4108, on a eu tout de même notre nuit disco, dommage on a pas tout vu, l’envie de prendre la large a été plus forte, et puis ça ventile un peu.

Les navigations sont difficile avec le vent erratique, usant, faire 15 milles dans la journée est un exploit, finalement un troller pourquoi pas ?!?

DSCF4076Il y a une semaine, nous étions dans un site d'une exceptionnelle beauté, même en se levant à 6h00 pour faire une randonnée, nous avons fini liquéfiés de retour au bateau à 11h30 après avoir bu malgré tout 1L5 d'eau, un thé, un délicieux jus de grenadine naturel, production locale dans la vallée de Dalyan
DSCF4082l'occasion d'une pause dans un sympathique établissement le long de la route menant à la plage Iztuzu lieu de ponte de tortues.

DSCF4090Repérage au cap sud-ouest du golfe de Goçek, magnifique endroit, mais nous ne rentrerons pas dans le golfe car nous y retournerons lorsque notre passager arrivera le 30 juillet.

Ahhh oui on ne vous a pas dit, fichton arrive !!! Cela fait un an que l'on ne l'a pas vu, il est tout neuf Dr en physique, fiers nous sommes !

Les thermiques nous ont permis de naviguer ou pas lorsqu'elles sont trop faibles avec mer agitée, autant dire que parfois nous finissons la journée sur les rotules.

DSCF4070Pêche miraculeuse peu après le cap Karaburum et bienvenue car la vieille lors de notre passage à Datça, point de viande trop chère. Ville sympathique qui se laisse pervertir, hélas, par le tourisme lié à la plaisance, DSCF4067notamment bar-disco bruyants, le reste heureusement conserve son authenticité, notamment l'ambiance familiale du tourisme local. Dans le coeur de la ville curieusement nous n’avons vu aucun plaisancier y trainer ses guêtres, certains mélangent sont dangereux, restez dans votre ghetto.

A bord, nous avons pu suivre en partie la soutenance de fiston en vision conférence. Fiers !!! Juste avant Ivan c’était fait beau : séance chez le coiffeur, coupe cheveux, rasage barbe, flambage des poils d’oreilles et massage en prime.

Avant de taquiner la côte  sud de la péninsule de Datça, pour visiter le site de Cnide, en images,

DSCF4034nous avons caboté sur la côte sud du golfe Gokova et depuis trois nuits des mouillages tranquilles enfin ! Dont un désert la veille, enfin presque, un péchou tellement discret que cela nous a bien changé des branques en zodiac ou autres fous furieux agitant les plans d’eau.

En ligne Les sporades du Nord, suite

Il semblerait que nous ayons dans le golfe un régime de thermique de jour et brise de nuit, nous allons composer avec, rester tranquille le matin avant l’arrivée des promène-gogoles et naviguer l’après-midi pour progresser vers le fond de la baie, ce soir nous sommes au ponton du Rose Mary, DSCF4023un restaurant dans la baie Cokertme, accueil sympathique quoique trop nerveux à notre gout pour l’amarrage, et un peu trop intéressé, on commence à réaliser que pas mal d’endroits sur le littoral s’adressent aux blindés de tunes, pardon de turkisk lira, fatiguant, d’autant que la qualité n’est pas au rendez-vous. On n’a pas encore équipé Paseo de roues pour visiter l’intérieur… 

Lundi 2 juillet, DSCF4013nous étions à Bodrum pour un approvisionnement, et acheter une carte 3 G. Nous avons culé à la base du château, mais nous ne sommes pas resté pour la nuit, pas besoin de vous faire un dessin, ici nous semblons isolé, illusion, dans la baie tout est blindé.

Fruits, légumes, viandes y est quatre fois plus chers que dans la ville où nous avons fait nos formalités, Ayvalik, et plus cher qu’en Grèce. La ville pourrait être sympa mais dénaturée par le tourisme, nous ne sommes pas en phase pour apprécier. Nous avons trouvé un restaurant populaire dans une rue d’artisans, coiffeur, horloger, etc, choix de plats mitonnés, au couleurs et épices tentatrices, le patron et son employé nous les présentent en anglais, sans empressement mercantile ; nous nous sommes simplement régalés, DSCF4012dans une ambiance apaisante où la vie est rythmée par de fréquentes pauses çay (thé), la rue étant ombragée en son milieu par des arbres fleuris sous lesquelles sont éparpillée tables et chaises.

Le super marché n’était pas loin, on a chargé nos cabas, du coup prolonger la balade aurait été un supplice, de toute façon, ça faisait déjà 4h00 que l’on était à terre, et en ce milieu d’après-midi, il est temps de rechercher la fraicheur de l’eau. Après l’essai de la 3G, nous appareillons pour l’ile de Karaada, nous naviguons entre elle et le continent pour l’aborder par le Sud-est, nous croisons la meute qui rentre au port, pourtant il n’est pas si tard, tant mieux, mouillage désert, que trois bateaux, (il faudra que je trouve un qualificatif pour le pur désert), DSCF4016dix c’est jouable, trente la promiscuité est un plaisir que l’on laisse aux barges.  

Finalement nous avons décidé d’aborder à nouveau la Turquie par la côte Carienne en laissant le golfe de Gulluk, celui-ci ne nous semblait pas avoir un intérêt entre côte bétonnée et bassin d’élevage de poisson, hormis peut être la baie Asin tout au fond. Pierre, le compagnon de la tante d’Ivan l’a décrite comme un endroit paisible et authentique –son guide va nous être très utile par ailleurs- Seulement nous souhaitons être dans la baie de Bodrum avant que les vents ne soient plus fort sur les caps. Donc nous visons le cap Ince le samedi 30 juin après avoir laissé l’île au taureau suicidaire. DSCF4001

Voir Le vol de la vache par une nuit de demi-lune 

Après une sympathique navigation au portant, nous choisissons le premier mouillage au sud-ouest, le moins pire, les autres étant d’une horreur sans nom, (n’insistez pas, nous ne raconterons pas, d’ailleurs pas de photos non plus) la bourgade de Yalikavak s’étant développé à outrance. Le mouillage est encombré, mais tranquille, nous rentrons en faisant du forcing, (pour une fois, hé hé), en fait nous escomptons qu’il se vide le soir venu. Nous en repartirons le lendemain matin avant que la horde ne revienne. Ensuite mouillage à l’ile de Kimeret, non loin, deux gulets nous “bloquent” la sortie, on pensait partir plus tôt, mais la mer à un demi-mille semble trop agitée sans le vent adéquat, alors on attend sagement et en fin de soirée nous pouvons nous diriger vers la baie de Gusmuluk, la mer est toujours chaotique et vent irrégulier, la progression est pénible.

Pierre y avait compté 30 bateaux en saison, moins une fois suivante, nous espérons que cela soit raisonnable cette fois-ci, utopique, blindé, plus de cinquante bateaux, peut-être la conjonction du dimanche plus un coup de vent annoncé sur une zone plus au large. Rester là ne serait pas un mouillage sûr si de bonnes rafales, ne serait-ce de la thermique de nuit, faisaient chasser les ancres dans ses eaux profondes. On ressort en laissant à d’autres branques y rentrer et le vent nous porte plus au sud, vers l’île de Catalada, l’isthme offre une protection du vent dominant, il y a un dizaine de bateaux, la nuit venue, nous serons plus que trois, youpiiiii. DSCF4007

Après une nuit sereine, nous nous levons tôt pour filer vers Bodrum, balade agréable au portant.