La surprise de la côte Sud de Mallorca c’est Colonia San Jordi, pas folichon sur le google map, visiblement que des immeubles, mais mouillage qui va se révéler hyper abrité du moins en hiver, car en été il est tout simplement impossible de mouiller comme on l’a fait à 50 m de la plage.
Notre premier mouillage sera un peu plus éloigné et les coques vont subir leur dernier nettoyage, un léger frottage au scotch-brit, mais l’opérateur va sortir un peu bleu, l’eau n’est plus très chaude.
La météo annonce du frais pour les nuits suivantes ; en France c’est carrément la caillante, le vent du nord nous en balance un échantillon, nous nous amarrons donc au port pour avoir un peu d’électricité et de l’eau. J’ai un méchant retard de lessive et je programme aussi le lavage de la housse molletonnée du matelas, l’annexe se révèle précieuse avec son option lavoir.
Désolée de vous l’annoncer, mais nous venons d’intervertir les matelas de bâbord pour tribord, donc nos visiteurs à tribord vont se retrouver avec des matelas un peu défoncés, nous n’avions pas lancé de souscription pour une literie neuve, hé hé.
Vue imprenable sur la baie, lors de notre escale nous ferons trois allez-retour entre le port et le mouillage, pour la raison simple, en fait deux, sur la durée le port est un peu cher pour nos finances et de plus hyper inconfortable avec du vent, ressac vicieux, le comble !
Epuisement certain, des jours de hotline avec fiston (grand merci à lui, ce n’était pas simple, le DD neuf ne voulait pas accepter la sauvegarde, de rage nous l’avons formaté, ensuite il a fallu réinstaller tous les logiciels, etc…) pour réparer le PC, heureusement nous bénéficions d’une connexion gratuite avec le bar en face de la plage.
Autre soulagement, nous avons trouvé un locataire pour la maison, mais location sans le garage, régime sec pour bientôt…
Allez on se console.
C’est de l’art ! Si si ! Usage détourné.
Et là aussi, en fait en vrai, ce n’était même pas joli, mais bon sujet photo, sans prétention aucune hé hé.
De belles journées sans vent nous ont permis de grandes balades dont une vers Sa Rapita, destination qui ne valait pas une cacahouète, port sans âme et zone résidentielle inachevée limite tiers monde par endroit, heureusement sur le trajet de belles plages, et parfois une rencontre insolite.
Encore plus sympathique, dans la baie à un jet d’annexe, Laurent et ses potes Juan et Pau.
Son adorable fille nous a offert un petit présent , Noël approche, touchant !
Meli-mélo, endroit où on se sentait bien, mais une décision s’impose, on doit bouger, un hiver ici serait trop froid sans installation au port.
Nous filons sur Tabarka, port Tunisien, on verra bien ce qu’il nous sera permis de faire, et on songe de plus en plus à remonter pour le printemps vers LR pour effectuer des travaux sur le bateau et à la maisonnette durant cinq mois.
Lien photos Tabarka
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