Découvrir,
suivre,
partager notre aventure...

27 avr. 2013

La bloggeuse revient vers vous

Enfin, si vous voulez bien.

L’écriture n’est pas une chose facile, du moins pour moi.
Sur ce billet vous trouverez en vrac, le lien d’un film :

Paseo danse avec les dauphins

Les liens des albums photos, pour cela je suis à jour :

Ibiza puis Carthagène, Aguilas et les dernières

Les liens vers deux billets qui traitent de nos escales cet automne : Escale Majorque et suite

Il me restera à faire celui de Minorque, je vous donnerai le lien cette semaine, (ça vous obligera à relire ce billet) j’évoquerai plus tard notre hiver à Tabarka en Tunisie, et nos navigations de ce printemps.

Un billet LES MARINS PARLENT AUX TERRIENS,  Le mouillage

Nous sommes actuellement au mouillage au sud Lisbonne à Sesimbra, bloqués par des vents du nord heuuuuuuuuuu disons rafraichissant, car de 25 ° hier le jour, nous passons à10° cette nuit, qui nous empêchent de remonter le long du Portugal, mais visiblement, on a pas intérêt à se presser, vu le temps qu’il fait chez nous.

Gare à vous, on risque de filer sur les Canaries si ça continue, fô pas pousser Paseo dans ses retranchements.

DSCN1586

Amis lointains, mais si proches, à bientôt.

26 avr. 2013

LES MARINS PARLENT AUX TERRIENS

Le Mouillage

Non, non, le mouillage n'est pas la volupté féminine pré-coïtale

Non, ce n'est pas non plus le seau d'eau de mer jeté au visage du mousse en guise de bizutage, non, mouiller c'est jeter l'ancre.

Comme une ancre n'est qu'un vulgaire morceau d'acier (parfois inox pour les plus riches) souvent tordu et rouillé que l'on jette dans l'eau,DSCN0724 les marins ont inventé une expression délicate et raffiné afin de contrebalancer la vulgarité de l'objet et du geste : le mouillage.

On a vu que ça désigne l'ensemble : ancre-chaine-câblot, mais c'est aussi l'action et surtout le lieu.

Comme vous n'avez rien à branler d'un chapitre sur un morceau de ferraille, on va parler de ce qui nous fait tous rêver : le lieu, et ce qui nous fait parfois nous engueuler (l'équipage), l'action.

Il y a deux types de mouillage, avec tous les intermédiaires : le mouillage de rêve et celui de cauchemar. DSCF3659

Dans les ingrédients du mouillage de rêve, on peut y trouver :

-Une eau chaude et limpide

-une absence totale de vagues

-pas une habitation

-un rivage bordée d'une plage, mais pas que

-un fond de sable d'une granulométrie suffisante pour une accroche optimum

-une hauteur d'eau entre 3 et 5 mètres, de façon à ne pas se fracasser la tête en plongeant du bateau, et de pouvoir récupérer facilement la petite cuillère tombée accidentellement, tout en cherchant à flinguer au harpon (pas à la petite cuillère) un mérou trop insolent.

-une protection de tous vents

-des sentiers à partir du rivage pour les randonnées.

-1 ou 2 autres bateaux pour ne pas se sentir seuls, et trouver prétexte à boire un coup, mais pas trop près, les bateaux, hein !?!DSCN1561

et ce que préfère Paseo ainsi que les 2 humanoïdes à cheval dessus, c’est bien, à l’heure de la marée basse, bateau posé sur ses 2 ailerons, descendre gratouiller le sable afin d’en extraire les coquillages, voire quelques crabes imprudents.

Dans les mouillages de cauchemar, DSCN1439pas besoin d'user la pulpe de mes doigts sur le clavier, c'est l'inverse de la description précédente, avec en bonus la boite de nuit outdoor qui déverse ce que tout le monde s'accorde à trouver mauvais, mais qui les fait se trémousser (je n’arrive pas à écrire le mot musique) et les abrutis motorisés qui ne sont là que pour faire des vagues et du bruit.

Inutile de vous dire qu'on a fait les 2 extrêmes de cette galerie.

DSCF2939

Concernant l'action de mouiller, le mouillage donc, il relève d'un subtil dosage entre l'œil infaillible qui repère l'emplacement, la direction du vent, la profondeur, la longueur de chaine à dévider, la proximité des autres bateaux, et du rivage ainsi que la météo à venir dans la nuit et les jours prochains.

Et c'est là qu'il arrive que l'on ne soit pas tout à fait d'accord sur la synthèse....passons.

Une fois dans notre mouillage (de rêve de préférence), la manœuvre réussie, sans engueulade,DSCN0224 un verre d'ouzo ou ti-punch à la main, une poignée de cacahuètes de l'autre, on savoure le spectacle réjouissant du bateau suivant, qui foire sa manœuvre, avec force cris et disputes ; je sais, ce n’est pas charitable, mais c'est si bon.

Laissons ici la plume qui sert à accrocher l'encre sur le papier, des mots que je ne sais ancrer dans ma mémoire.

D’accord, ça ne rime à rien ce que j'écris, avec le clavier en guise de plume, un écran lcd, et un disque dur 160Go, mais j'avais envie....na !

3 janv. 2013

Enfin !!!

La voilà la nouvelle année ! bonannée

Qu’elle soit douce et profitable, pour tous ! Y en aura pour tout le monde.

Nous sommes à Tabarka au nord-ouest de la Tunisie depuis le 19 décembre au soir, arrivée à la nuit tombée après 52 heures de navigation et 307 milles depuis (Escale Mallorca photos) Colonia San Jordi, quasiment tout sous spi sauf la nuit. Allure pas forcément confortable ou plutôt pas rentable, trop vent arrière, ouais jamais content ! Donc moyenne pas très folichonne malgré le vent entre 12 et 22 nœuds. Nous avons décidé de partir alors qu’au nord et à l’est les coups de vent se succédaient, mais le couloir qui nous menait à Tabarka était préservé d’où l’abandon du projet d’aller à l’est de la Tunisie et de passer le cap Bon. DSCN1071-001

J’ai pu fouler le sol du continent africain, une première pour moi, après les formalités effectuées, avouons-le, facilement.DSCN1090

Nous ne comptons plus le nombre de fois où on nous souhaite la bienvenue. DSCN1081

 

Et voilà, les bricoles d’hiver débutent.

Voyez un peu comme c’est beau par ici !! Photos ici

DSCN1087

17 déc. 2012

Escale à Mallorca, suite…


La surprise de la côte Sud de Mallorca c’est Colonia San Jordi, pas folichon sur le google map, visiblement que des immeubles, mais mouillage qui va se révéler hyper abrité du moins en hiver, car en été il est tout simplement impossible de mouiller comme on l’a fait à 50 m de la plage. DSCN1011_thumb1

Notre premier mouillage sera un peu plus éloigné et les coques vont subir leur dernier nettoyage, un léger frottage au scotch-brit, mais l’opérateur va sortir un peu bleu, l’eau n’est plus très chaude.DSCN1012_thumb1

La météo annonce du frais pour les nuits suivantes ; en France c’est carrément la caillante, le vent du nord nous en balance un échantillon, nous nous amarrons donc au port pour avoir un peu d’électricitéDSCN1018-001_thumb1 et de l’eau. J’ai un méchant retard de lessive et je programme aussi le lavage de la housse molletonnée du matelas, l’annexe se révèle précieuse avec son option lavoir.

Désolée de vous l’annoncer, mais nous venons d’intervertir les matelas de bâbord pour tribord, donc nos visiteurs à tribord vont se retrouver avec des matelas un peu défoncés, nous n’avions pas lancé de souscription pour une literie neuve, hé hé. DSCN1020

Vue imprenable sur la baie, lors de notre escale nous ferons trois allez-retour entre le port et le mouillage, pour la raison simple, en fait deux, sur la durée le port est un peu cher pour nos finances et de plus hyper inconfortable avec du vent, ressac vicieux, le comble !DSCN1035_thumb1

Epuisement certain, des jours de hotline avec fiston (grand merci à lui, ce n’était pas simple, le DD neuf ne voulait pas accepter la sauvegarde, de rage nous l’avons formaté, ensuite il a fallu réinstaller tous les logiciels, etc…) pour réparer le PC, heureusement nous bénéficions d’une connexion gratuite avec le bar en face de la plage.

Autre soulagement, nous avons trouvé un locataire pour la maison, mais location sans le garage, régime sec pour bientôt… DSCN1054_thumb1

Allez on se console.

 

DSCN1039_thumb1

 

C’est de l’art ! Si si ! Usage détourné.

Et là aussi, DSCN1041_thumb2en fait en vrai, ce n’était même pas joli, mais bon sujet photo, sans prétention aucune hé hé.

DSCN1045-001_thumb3

De belles journées sans vent nous ont permis de grandes balades dont une vers Sa Rapita, destination qui ne valait pas une cacahouète, port sans âme et zone résidentielle inachevée limite tiers monde par endroit, DSCN1052_thumb1heureusement sur le trajet de belles plages, et parfois une rencontre insolite. DSCN1063_thumb1

 

 

 

DSCN1055_thumb1Encore plus sympathique, dans la baie à un jet d’annexe, Laurent et ses potes Juan et Pau.

 DSCN1060_thumb1

Son adorable fille nous a offert un petit présent , Noël approche, touchant !

Meli-mélo, endroit où on se sentait bien, mais une décision s’impose, on doit bouger, un hiver ici serait trop froid sans installation au port.

12-2012_thumb2

Nous filons sur Tabarka, port Tunisien, on verra bien ce qu’il nous sera permis de faire, et on songe de plus en plus à remonter pour le printemps vers LR pour effectuer des travaux sur le bateau et à la maisonnette durant cinq mois.

Lien photos Tabarka

24 nov. 2012

Escale à Mallorca

Trois semaines à Menorca, rien que ça ! C’est dire si elle nous a plu. Quelques photos !!!!

Le 09 novembre, atterrissage à Porto Colom à l’est, oui oui on atterrit aussi en bateau.

Porto Colom, que dire ?!!? Une jolie baie, mais pour être parfaitement à l’abri, il faut être au fond, surtout à cette saison, malheureusement elle est blindée de bouées, nous décidons d’en prendre une, et un pékin en zodiac vient nous indiquer le prix, 23 € la nuit oÔ, rien que ça, ben voyons.

On demande donc une place au ponton, quitte à douiller hein. Ils ne veulent pas de nous ses ladrones (voleurs). Ils nous tannent d’un “fuera”. Que nenni dehors ! Est ce une façon de causer à des marins ? Tsss! On la lâche donc et nous profitons du privilège de notre faible tirant d’eau pour aller mouiller dans le fond où on trouve un espace parmi des petits bateaux eux aussi sur bouées. DSCN1002

Coucher de soleil apocalyptique prélude à un bon coup de vent.

Le lendemain matin, le responsable du port vient nous déloger, visiblement de mèche avec le gestionnaire des bouées, on ne s’en laisse pas conter face à ces comportements de mafiosi, refus de nous prendre au port, bouées aux couts prohibitifs, j’ai vu plus tard que c’était le tarif d’été ; ils nous resservent du “fuera”. Et là on voit rouge, on les traite de voleurs, leur fait comprendre que c’est nous qui décidons où être en sécurité pour le coup de vent à venir. Et donc nous restons, ils repartent en nous précisant qu’ils vont aviser les gardes-côte ; c’est ça !

La baie a la particularité d’être entourée de garage à bateaux. L’ensemble du bourg dégage une atmosphèreDSCN1003 sympathique et désuète, hélas par endroit négligé, voir sale. Les iles Baléares sont fières de leur programme soit disant écologique pour la protection des posidonies, foutaise à mes yeux, le constat dans la baie avec ses bouées trop serrées est que c’est un prétexte à pomper du fric, pour le reste tourisme de masse par endroit et négligence écologique par ailleurs ne peuvent aller dans un sens bénéfique pour la nature, et ce n’est pas l’exposition de poubelles de tri sélectif qui vont me convaincre du contraire.

Notre gros PC a lâché, conséquence de la chute de l’autre jour, pourquoi maintenant ? Mystère! Coup de bol, il y a un fournisseur d’informatique dans le coin, en fait le bourg est bien pourvu en commerces en cherchant bien, donc on achète un nouveau disque dur.

Nous resterons une semaine, en changeant trois fois de mouillage selon la direction du vent, le temps que la météo se calme pour musarder dans d’autres calas, sans toutefois savoir où nous irons pour la suite du programme, Ibiza o no. On s’aperçoit que le port est assez exposé au ressac et au dernier changement on mouille juste à la limite des bouées privatives et toc !

Ensuite et avant de continuer plus sud, nous ferons un mouillage intermédiaire à Porto Petro, en passant voir Cala d’Or où il est impossible de piocher, dommage ! Beau comme tout. Pas mal ici aussi, mais mort à cette saison, même pas la queue d’une Wifi, un peu à court d’eau, on descend le bidon de 20 L pour en quémander quelque part.

On accoste avec l’annexe à un quai et un pékin, ouais un autre, nous dit que c’est interdit parce que privé, comme je jacte assez l’espagnol pour me faire comprendre, je lui explique avec un grand sourire que “oui désolé, on saura pour la prochaine fois, mais là on est y est on y reste” pour détourner je lui demande où est le port public, il indique à l’autre bout, il voudrait bien nous voir partir, ben non coco on y va à pied, et puisque je vois bien qu’il gaspille l’eau à rincer le quai tout en nous parlant, on lui demande de nous en refiler, ce qu’il refuse ; je lui fais remarquer que le flotte file à la mer, alors il peut bien nous en céder un peu. Ce qu’il finit par faire en bougonnant, il explique que l’eau se paye, ahhh oui mais se gaspille-t’elle aussi ?!?

Nous rencontrons au port public, sa sympathique responsable qui ne peut rien pour nous pour une place au port qui est minuscule, et à qui nous signalons les comportements louches de son confrère à Porto Colom ; bon ça c’est fait ! Et de retour à l’annexe, l’autre zinzin qui alimente toujours la Méditerranée avec son tuyau et l’eau desalinisée et ça durera au bas mot quatre heures tout ça pour refiler à la mer le reste d’herbes projetées sur les quais lors de la dernière tempête, le plus gros encombrant la poubelle de tout-venant, ben voyons l’usine à traitement va se régaler.

Comment ça je râle oÔ, bon j’arrête !DSCN1011

Nous finissons par arriver dans un mouillage qui sera notre refuge pendant plusieurs semaines, aucune opportunité à l’horizon pour filer sur la Tunisie.

Lien Colonia San Jordi

et photos Mallorca

18 oct. 2012

La journée du pêcheur

DSCN0802Nous avons quitté l’île de Marettimo à l’ouest de la Sicile en pleine nuit de jeudi à vendredi pensant profiter suffisamment longtemps d’un vent du sud pour cette traversée de 170 milles jusqu’au sud Sardaigne, mauvaise pioche, très vite du vent d’ouest, pour aller à l’ouest pas besoin de vous faire un dessin, loin d’être l’idéal. Sur le trajet, une touche, mais le coquin nous lâche, sûrement avec la gueule arrachée, m’étonnerait qu’il fasse le beau depuis. Nous avons fait une moyenne de minable et arrivons fatigués au mouillage.

La baie est vaste, mais avec cette manie de vouloir être toujours plus près de la côte, les fonds remontent brutalement de trois mètres à un mètre, Paseo fait sa bourrique et n’avance plus (nous étions à la limite de fond douteux d’après la carte, donc je confirme : fond douteux). Ivan descend et le pousse à la main tandis que je fais du poids à l’avant (pas plus de 53 kg, hein !) l’avantage d’un bateau léger, on arrive à le dégager, il était posé sur de la roche recouverte de mousse, ahhhh il le vaut bien !

Bon ! Repos mérité, le lendemain ne sera pas simple non plus, nous devons nous positionner à l’ouest de la Sardaigne en attendant de filer sur Minorque aux Baléares.

DSCN0810Ce dimanche matin assez tôt, disons peu après le lever du jour nous laissons notre mouillage d’atterrissage en Sardaigne au cap Malfatano (je n’ose voir la traduction) pour rallier sur la côte sud-ouest le port de Calasetta sur San Antioco. Ce sera encore au près, même punition, pourtant un vent de sud devrait arriver, et c’est pour cela que l’on quitte le mouillage, plus de protection et cela dans la nuit, éternel soucis du vagabond des mers.

Trois heures après, l’improbable arrive, oui tout de même, après un an et demi de navigation et 5000 milles, elle mord la bestiole. Ce coup là on va s’appliquer, ralentir le bateau, pour cela lofer (mettre le bateau plus près du vent) et à moi d’enrouler le foc, alors que le pêcheur surveille sa prise, lui laissant du mou pour qu’il nage près du bateau. Et il le remonte en douceur. Chiffon ! Oui  chiffon, je lui donne, pour bloquer l’imprudent à deux mains sur le pont. Là j’hésite, raki, grapa ou vodka, allez zou vodka !

IMG_0787Pensées amicales à nos lointains cousins, Anatole, Irina et Katia qui nous lisent fidèlement. Ils nous avait offert une petite bouteille lors de leur séjour l’été 2009 chez nous. Oui économes, nous sommes, hé hé.

Nous laissons l’infortuné poisson dans le seau, après une rasade dans l’ouïe qui le plonge dans un coma fatal.

Voilà, net, efficace, sans bavure, nan parce que parfois on lit des récits où on évoque la manivelle de winch, voire la dague pour percer le cerveau, le sang qui gicle partout, bref on vous a épargné tout cela.DSCN0811

Voilà un pêcheur heureux, mais “se faire photographier avec un poisson, quel manque de dignité !”

Jeux concours, un séjour à bord à gagner : qui a dit cette réplique et dans quel film ? Toi, fichton, faisant parti de la famille, il ne t’est pas permis de répondre.


DSCN0811-002L’appât, un leurre fait maison, pardon bateau, un bout de couleur effiloché noué savamment à un hameçon avec une surliure.

La petite bête nous a permis deux repas, et un filet légèrement salé pour un apéro tapas.

DSCN0812

Les trente milles jusqu’au port on était laborieux, contre toute attente on trouve un quai là où on pensait mouiller, en Sardaigne et en Sicile les quais libre sont rares et les marinas ruineuses. Ceci dit il a fallu crapahuter pour trouver de l’eau, alors de pêcheur Ivan est devenu porteur d’eau.

Nous sommes restés là jusqu’au mercredi matin, puis des vents costauds de sud-est nous ont emmené jusqu’à Fornells à Minorque.

Sur la route, une autre prise mais qui casse le fil, là nous allions trop vite et on a rien vu ; la mode est au piercing, mais tout de même avec 20 mètres de fil de quoi a t’il l’air ?

200 milles en 26 heures, un vrai rodéo, le frigo n’a pas supporté, HS.

On a pris l’après-midi pour une grosse sieste réparatrice, le lendemain nous irons en bus à Mahon pour acheter une clé 3G, celle que j’avais réussi à débloquer et à utiliser en Grèce et Turquie, a lâché aussi.

L’automne est bien avancé, avec de belles journées ensoleillées, on espère naviguer un mois encore même si les occasions sont rares, il y a bien souvent du vent fort et cela depuis un mois, on a surfé avec les orages, une connexion journalière est nécessaire pour faire un point météo et profiter des bons flux d’air et surtout ne pas se faire surprendre par du gros temps.

Où vont-ils passer l’hiver ? Impossible de vous répondre, marina trop chère, chantier overbooké pour sortir le bateau et éventuellement refaire les safrans, nous sommes vagabonds en errance, ce qui ne serait pas un soucis en soi, si ne c’était pas greffé un autre : notre locataire quitte la maison, et on ne trouve pas à le remplacer, en fait pas simple à distance. Rentrer oui, mais laisser le bateau où ? Pas facile d’être serein.

Le prochain sujet qui me vient à l’idée, “Ses rencontres formidables !”

Hasta muy pronto y besitos por todos.

Olé !