Ce vendredi 6 avril, nous fêtons dignement l’anniversaire de notre grand ami Pascal et notre très chère z’Hélen, ils nous manquent et pas qu’un peu et pas qu’eux ; c’est bien joli de vadrouiller sur l’eau, mais parfois d’un coup d’ailes on aimerait se rapprocher. Alors consolation gourmande :-)
Depuis le nord de Paros nous partons pour Sériphos dans la baie de Lyvadhiou.
Trop bruyante, cacophonie le jour de mobylettes et chantier divers avec passage incessants de camions et la nuit jusqu’au petit matin sono à fond depuis un bar sur la plage, (ahhhh mais, pardon ! il parait qu’on s’emmerde dans le silence) pourtant le coin est joli, quoique pas très soigné, en prime on nous aligne sur le pain, trois fois plus cher qu’ailleurs, bon ok ! On a compris on se “barrailleur”. Nous passerons une autre nuit dans une petite baie proche avant de filer sur Kithnos Nam'éhooos !
Heureux choix, du coup on y reste 6 jours, enfin avec l’aide la météo aussi car il fait toujours frais et un jour sur deux nous avons du vent fort.
Premier mouillage dans la baie d’Irini proche du port de Loutra. L’héliport est derrière la colline et un engin sort de derrière le pâté de maison, on dirait un jouet, on l’apprendra plus tard, le pilote est aussi un passionné de modèle réduit.
Le deuxième jour nous allons au port géré comme une marina, nous bénéficierons d’une franchise de quelques nuits, la saison débutant un peu avant le 15 avril, ça tombe bien parce que côté taxe portuaire on a eu notre compte, il se dit que c’est gratuit la plupart du temps, mais nous, la police du port doit bien nous aimer alors elle vient nous voir et nous invite à régler notre dû, ce qui est normal d’ailleurs, mais la question est : comment font les autres ? hé hé :-)
Nous découvrons le ruisseau d’eau chaude et ferrugineuse qui se jette dans la mer, ça serait tentant de faire trempette, mais il fait encore froid en ce début mars, quoiqu’on le verra plus tard, cela n’a pas fait peur à une famille allemande d’y aller en nageant depuis leur bateau à quai, brrrrrrrrrrr !
Nous découvrons une île très sympa, ambiance relaxante sur le port avec l’étalage des tables de tavernas les pieds dans
l’eau, hum délicieux cet octopus grillé. Cela nous conforte que nous sommes des heureux veinards, privilégiés en prime, et même pas honte
.
Nous formons le projet de quitter les Cyclades pour aller dans le golfe d’Argolide, en effet il est prévu pour plusieurs jours des vents très fort de secteur Nord et assez froid, ça ne serait plus un plaisir de naviguer dans ses conditions. En attendant un calme relatif, nous louons une voiture pour visiter l’intérieur de l’ile, super jolies avec ses petites vallées cultivées et ses villages z’othentique. On en profite aussi faire un approvisionnement dans le bourg du centre de l’île car au port il y juste une boulangerie.
Allez !!!Un coup de blanc ça ne fait pas d’mal !
Ce vendredi 13 avril (wahoooooooo, déjà UN an sur l’eau) nous repartons sur les flots avec du pain pour trois jours, en général il se conserve bien, utile pour s’affranchir parfois de la civilisation. Le boulanger confirme à Ivan que les fêtes de Pâques sont un évènement à ne pas manquer avec procession au lampion, mais le vent dicte sa loi, si nous ne partons pas maintenant, nous serons “coincés” pour plusieurs jours.
En route donc pour le golfe d’Argolide ! 56 milles de navigation, départ sous spi, nous sommes content, le syndrome “moteur Crète-Santorin” est dans nos esprits. Joie de courte durée, pfffffffff, moteur une bonne partie du trajet, bon je passe…
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