ou d’Argolide.
Nous pensions faire une première escale à l’île d’Hydra, au port cela nous disait rien, à peine dans son approche on voyait un va et vient de taxis sur l’eau et on se doutait que l’endroit sûrement joli était bruyant et agité. En explorant un mouillage possible dans la baie Mandraki, déjà une vedette y était installée, un taxi arrivait en trombe et débarquait ses passagers le temps de dire ouf et repartait tel Fangio avec son bolide, bref pas plus engageant, encore moins lorsqu’on a vu sur la plage un établissement moche comme un pou avec un environnement négligé comme on l’a vu trop souvent et se qualifiant d’hôtel heuuurkkkkkkk, bref joli endroit saccagé.
Voyant qu’il y avait encore du vent et qu’il nous restait un peu de temps avant la tombée de la nuit, on décide d’aller sur Dokhos où nous avons pu nous installer dans la crique à l’est en sachant qu’il fallait changer le lendemain pour l’autre en face, le vent devant tourner. Voilà, y a pas photo, drôle d’expression !?! Justement une photo pour montrer que les coins idylli
ques se méritent.
Rencontre avec un monstre du 3 ème genre.
Et là on ne bronche plus, tout peut arriver, un Mgv comprendre un monstre à grande vitesse qui s’en fiche du bilan carbone à transporter moins d’une dizaine de passagers à plus de 30 Noeuds.
Au port d’Ermioni, après un mouillage intermédiaire dans la baie au sud où on a attendu lundi pour aller faire des achat. Mais en premier lieu, trouver une connexion pour faire un point météo et on se rend compte que l’on sera bloqué deux jours. Pour l’instant le soleil nous invite à déjeuner à une terrasse de taverna, le soir nous pourrons faire une balade rapide sur la jolie pointe boisée avant que la nuit et la pluie n’arrivent, on dégustera un poisson acheté direct au pêcheur.
Le vent nous plaque contre le quai pourri, mauvais ciment qui perd son gravier celui-ci s’intercalant contre la coque et les pare-battages, ça fait toujours plaisir. Les connaisseurs pouvait nous dire que l’on aurait dû mouiller et culer sur le quai extérieur, certes mais le vent devait tourner et entrer dans la baie, inconfort assuré aussi. Pluie forte et rouge du sud qui dure presque vingt quatre heures, on pensait qu’elle laverait le bateau, échec ! En fin de soirée on fait nos achats pour ne prendre que la viande avant de partir mercredi, nouvelle balade pour fêter le retour du beau temps.
Au moment de larguer les amarres on s’aperçoit qu’un marché se tient non loin, rhaaaaaaaa et la veille on avait peiné à trouver notre approvisionnement. Mais que je vous dise tout de même que Ermioni est un lieu sympa, si si !
Spetsai nous plaira encore plus, île à consonance et allure italienne. Ma qué ! Jé vousé préparé oun film pour plus tard.
Très peu de photo, la lumière était contrariante, j’aurais pu vous montrer les vieilles maisons imposantes, les ruelles soignées et fleuries, sans voitures (interdites), mais en plein boum touristique, cela doit être moins relax avec l’incessant va et vient de motos et mobylettes. Nous nous sommes régalés avec une glace d’un artisan déniché au bourg donnant sur le port des féries, juste avant on avait vu une super boutique design proposant 3 € la boule, gloup… Un endroit joli avec avec ses rues pavés, mais voué au tourisme avec ses bars et boutiques clinquantes, contrastant parfois avec des ambiances désuètes. En parlant de glace, je confirme que le choix de quitter les Cyclades s’avère judicieux, on commence à profiter d’un temps estival.
Nous avons trouvé cette merveille, comme abandonnée sur un chemin menant à la baie de Zoyioryia au nord ouest.
Nous y avons fait un mouillage de deux nuits, eau claire, rivage boisé, on aime, rien ne presse pour la suite, on attend le vent.
C’est samedi qu’il se montre favorable et nous irons vers la baie de Khaidhari au nord est du golfe, le fond de la baie est encombré de bateau attendant leur propriétaire pour l’été, finalement on s’installe non loin du quai qui nous protège des rafales im
manquables dans ce genre de site.
L’exploration du golfe se poursuit vers Nafplio avec un stop dans une baie au sud, Karathona le lundi 23 avril, soit 10 jours après notre arrivée, le rythme parfait pour musarder et s’accorder des randonnées.
Rencontre avec la tortue grecque que l’on trouve en fait dans tout le bassin méditerranéen, son non vient des motifs de sa carapace.
Demain nous retrouvons la grande civilisation…
A suivre…
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