Ce qui nous était épargné jusqu’alors puisque nous étions plus à l’Est dans le golfe de Goçek sur la côte Lycienne de Turquie. Brièvement ce que nous projetons pour les semaines qui arrivent : louvoyer dans les îles du Dodécanèse pour tenter de remonter un peu Nord et traverser les Cyclades pour atteindre Cythère, ensuite traversée de plusieurs jours pour la Sicile. Sur l’écran ça parait simple.
Nous sommes à Symi depuis le 12 août d’abord dans un mouillage spectaculaire, mais agité tant par les rafales que par les taxis-boat, la règle des 5 nœuds dans la bande côtière des 300 m est loin d’être respectée, encore moins celle des 3 noeuds à 100 m d’un bateau au mouillage. Juste avant, le ferry de Symi taquinait la côte à moins de 50 m à 13,60 noeuds, il arrivait par notre arrière, estimant que l’on allait pas assez vite, il a klaxonné pour que l’on dégage, je vous épargne le descriptif de la manœuvre dangereuse qu’il a faite. Le Concordia ne sert pas de leçon, pas plus que le naufrage de septembre 2000 à Paros, des machos irresponsables sont aux commandes mettant en danger leurs passagers, passagers qui ferait bien de moins se marrer quand ils voient un navire moins manœuvrant tyrannisé par leur taré de commandant, vous êtes sur des promène-couillons, mais pas obligés de rester couillons ! Mais bOrdel, où ai-je mis ma torpille !?!
Nous attendons le moment favorable pour continuer, dans la calanque de Pethi, et hier balade à pied jusqu’au port de Symi, moment de bravoure, la grimpette
était ardue, récompense, décors haut en couleur d’un assemblage de maisons accrochées sur les pentes escarpées, et bonus, un expresso sur le port avant un arrivage de touristes.
Le 10, nous faisions un dernier mouillage en Turquie, à l’entrée d’un ravin sur la côte montagneuse de Karaburum à Marmaris,
rare moment de solitude au pied d’imposantes falaises.
Nous dégotons à bord une bouteille de vin grec, rafraichie au freezeur pour fêter l'âge honorable du non moins honorable capitaine, et vue la prise de vue, je suis déjà pompette.
Grand contraste avec le ponton du Yacht Classic Hôtel que nous avons retrouvé après avoir laissé Fichton prendre son envol. D’autorité, nous l’avons mis dans la navette de l’aéroport.
Nous attendions donc le bus sous une aubette à Goçek
, heureusement j’avais repéré lequel car il ne s’est arrêté que parce j’ai fait des grands signes, à peine eu le temps d’un bisou. Cinq minutes après, on reçoit un seumeusseu “Vous avez demandé si il allait bien à l’aéroport ?” Il n’avait pas réalisé que c’était la navette ^^
J’ai donc à vous raconter son séjour, la bloggeuse à la ramasse vous bizouille.
N'empêche qu'il n'était écrit nul part qu'il allait à l'aéroport.
RépondreSupprimerTu crois que je me serais décarcassée à te trouver un shuttle qui va à Tombouctou ? :-)
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