… et Vulcano.

Un saut de puce de Lipari et nous voilà au mouillage Ouest de l’île Vulcano. Déjà, de loin, on apercevait les fumeroles de son volcan encore en activité. Parait qu’il va un jour nous péter à la gueule…On s’en fout, j’écris ce post depuis la Crète (oui, un peu de retard).

Mouillage, donc, débarquement en annexe, rien que du routinier et paseo (bien sûr) dans le village donnant sur la baie Est, avec son ferry à foils et ses barques de pêche.

Lendemain, un petit tour sur les bords du cratère. Fait chaud dans la journée, donc levé tôt pour une ascension à la fraiche… tout seul, Patricia se dégonfle… peur de basculer dans la lave en fusion, sans doute !

Premier au sommet, le cratère pour moi tout seul, grand spectacle de la vue sur Lipari (et Paseo, si,si, cherchez bien)

Je me tente un tour du cratère, faut encore grimper (le cône est tronqué en biais), mais ça vaut le coup pour la vue.

 

C’est pas le tout, mais faut que je finisse le tour…ECHEC!! Des panneaux indiquent (en rital) que le passage à travers les fumeroles ne se font qu’accompagné d’un guide !

Moi pas comprendre italien, un petit coup d’œil à droite, un à gauche, Patricia consignée au bateau, je tente. Kof,kof, ça pique les yeux et le nez, cette saloperie de vapeur de soufre !

Quelques photos de cristaux de soufre, mais pas trop près, la vapeur sort à presque 100° et je surgis de mon nuage, vers un groupe de touristes Allemand, respectueux de la signalisation.

Descente vers le village et sa plage aux bulles de soufre. Naturellement je ne pouvais pas quitter le coin sans une baignade dans ce jacuzzi naturel. Bon, bof, c’est trouble, chaud et avec une odeur d’un salopard qu’aurait pété dans ma baignoire.

La soirée promettait d’être sympa. Elle a été, pas la nuit : on ne s’est pas méfié du motor-yacht mouillé à 50 mètres.

Pourtant, le jet-ski upgradé de ski nautique  l’après-midi aurait dû nous alerter. C’est à minuit qu’ils ont attaqué…avec Cloclo, 150 décibels, un éclairage digne de Versailles, et nous ont achevé par le coup de grâce avec Balavoine à 5 heures. RGNTDJû!

J’oubliai de préciser que c’était des froggies.

Lendemain, des valoches sous les yeux, descente de l’île jusqu’à un mouillage tranquille et bô, au Sud, Gelso et son ‘tit air Antilles. GrOsseNuit.

Prochaine étape, détroit de Messine

Les Eoliennes, Salina, Filiculi, Lipari….

Panarea,un look très volcaniques, forcément !

                                                     Salina, aussi nous avons bien aimés, balade à l’heure où l’on ne retrouve que les français et les chiens (proverbe italien), autant dire que  les honnêtes gens d’ici font la sieste.

          Ivan, au bout de quasi deux mois de périple, avait besoin d’un rafraichissement de coiffure. Il a découvert un artiste, que dis-je, un Artiste !!! Il est sorti du salon, un établissement très modeste, je le certifie avec la pure allure d’Aldo ou d’Enzo : tu choisis. Il m’a raconté le gestuel maniéré, penchement de tête ou recul de deux pas pour apprécier le profil,  etc….

Moi, pétrie d'émotion, j’en ai oublié de le photographier. Le seul hic, le maitre d’œuvre a tenu à laisser le nuage de parfum cocote.

              Nous sommes en juin, à Santa Maria Salina, la marina est vide, on demande le prix, gloup, 85 € la place et 65 € les 1000 L d’eau, et on comprend pourquoi tant de places disponibles. Ceci dit, au cœur de l’été cela doit être blindé, ainsi que le mouillage dehors, d’ailleurs qui a reçu la carte postale du site ??? Nous avons donc passé la nuit à l’ancre, et puis comme d’habitude, c’est là que nous sommes le mieux et toc !

          C’est le genre d’engin qui ne nous emballe pas, mais il faut avouer ça avionne pas mal.

    Et lui, pour famille avertie, la rouille révèle un entretien douteux, l’Europe et ses règles, visiblement on s’en tape.

         Le roi de la raclette met à profit une ondée passagère, ce sera la dernière de la saison.

                                  

Le 13 juin, deux mois de navigation, autant dire que l’on y prend gout, et ce bel archipel nous en met plein la vue.

         

Spécialement Lipari.

                           Une ‘tite gourmandise ne se refusera pas.

      Quasi prêt à appareiller pour Vulcano proche.

Les Iles éoliennes, Panarea…

                          Eole, ce brave type, nous a permis d’atteindre Stromboli. Partis la vieille de Scario, avec toujours cette fichue houle de Sud au départ, nous avons mis quasi 24H00 dont une navigation de nuit agréable, mais avec bonne partie au moteur, pas de très bonne visibilité due à la brume jusqu'à l’arrivée proche Stromboli.

 

        Rencontre avec 5 bâtiments militaires en convois à 2 ou 3 N, puis une vague de trois ondes mais pas très large venant du sud, on peut supposer provoquée par activité du volcan.

              Navigation près de la côte ouest et sud, vu sur ancienne coulée de lave,  accueil avec plusieurs grondements, volutes et chutes de pierres.

    Le lendemain 9 juin, visite de Panarea  à partir de  cala Zimmari, très beau site.

  Une succession de bourgs s'étalent depuis la cala jusqu'après le  port  de San Pietro.

 

 

          Lestés de pain, parts pizza & pâtisserie, eau, nous entreprenons une balade qui se révèle plus ardue et longue que ne le laisse supposer le guide du “richard”.

           Nous laissons à d’autres ses moyens de transport d’un autre temps.

         

 

                       Au delà, la route s'achève et un chemin de GR prend le relai, très belle randonnée, assez raide, pas prévu chaussures pour, mais les sandales de marche ont fait l'affaire. 

 

L’île étant prisée par les bobos Milanais, et artistes italiens, nous découvrons une œuvre d’art style amArr O’ biTe, une tendance est née, si, si !!! No!?! Rhoooooooo !

 

Et…

…un indigène d’ailleurs,

un spécimen rare,

un monstre.

Le tour s’achève avec une vue grandiose sur le mouillage.

Le lendemain nous voguons vers les autres îles de l’archipel, Salina, Filicudi, Lipari.

De Tavolara à Scario, …

…. Les Pontines et Napolitaines, et si  vous avez suivi, le lien de l’album concerné est dans le post précédent et là un complément, de Capri à Scario.             

Des îles, toujours et encore des îles, ces petits mondes ne nous isolent pas.

         Nous laissons la royale Tavolara, ce 27 mai pour une nouvelle traversée avec navigation de nuit et atteindre l’attachante Ponza.

                                                                    Ce n’est qu’en fin de journée que nous profitons de la tranquillité pour visiter ces lieux touristiques, en laissant Paseo pour un paseo

 

Parfois, du temps est consacré au bricolage d’urgence, sans oublier l’essentielle pause café….

….et l’observation des congénères de Paseo

 

 

 

 

           Ventotene l’authentique port romain creusé dans le roc,  a conservé les marques de son passé, au fond, bittes d’amarrage et escalier taillés dans le stuff.

Des mouvements géologiques laissent parfois de drôle de vision.

          Ischia la napolitaine, et son château Aragonais, au pied du duquel nous restons deux jours alors que le secteur subissait

de fortes trombes d’eau.

 

 

Vite, vite !

On nous attend et nous filons sur Procidia, là et à Capri, pas la peine de s’attarder surtout un week-end, l’enfer garanti ! Les Italiens sont adorables, mais sans-gêne, collants, bruyants, sur l’eau, ils transforment un paradis en ronde infernale, tant avec leur engin à moteur, que leur voilier, à l’heure de la sieste, plus rien ne se respecte …! un spécimen mouille l’ancre juste à l’arrière de notre jupe babord, grrrrrr !!!

 

            Nuit tranquille à San Marco De Casteballate, mouillage non loin du port, sur la côte au sud de Naples, trop tranquille, le lendemain un jeune garde côte voulant se faire les dents nous dégage, heureusement le matin nous avons eu le temps de débarquer pour une balade et quelques courses.

       

         Le soir même, nous sommes au mouillage Ogliastro Marina, relativement calme, mais on sent que la saison se prépare.

Balade dans les rues pavées…

        Le 05 juin, nous sommes amarrés au port de Acciaroli, beau site, dommage, la houle du sud rentre,  juste le temps d’un arrêt déjeuner, café et retrait espèce et zou ! On repart, pour passer la nuit à l’Est du cap Palinuro.

            Le matin suivant, nous privilégions un mouillage proche du port du même nom. La houle est toujours contraire  à notre route pour les Eoliennes, (annonce d’un vent passé ou futur de Sud, mystère ! ) sagement nous attendons avec une journée tranquille, vent variable jusqu'à 12 nœuds, très à l’abri grâce à la pointe, nous n’avons donc pas vu l’état de la mer et vent plus loin, beau, chaud, bricolage, ménage, puis couverture nuageuse, et petite averse le soir après notre paseo de fin journée jusqu’au bourg à 2,5 km, et récompense, gelati, achat pain et fruits, bref journée ordinaire.

Et le soir au spectacle.

 

 

 

         Le lendemain à Scario, visite, essence, glace, café, acqua frizzante, 1/2 H internet (denrée rare en Italie) et basta ! Non, en fait encore dommage, mais il ne faut pas mollir, le rythme doit être respecté, surtout en fonction des options météo.

              Le ‘tit vélo acheté le jour du départ à Port St Louis, d’occasion, s’avère très utile pour transporter bidon, soit d’essence, soit d’eau.

Les stars…

…vous attendent dans  Les Eoliennes et que vont elles nous réserver ?