Retour vers l’Italie insulaire avec une arrivée sur la minuscule ile de Razzoli , de l’Archipel de la Maddalena, elle-même rattachée à la Sardaigne, qui comme tout le monde le sait, fait partie de l’Italie.
Une première nuit et on saute sur sa voisine, Santa Maria, presque aussi petite et déjà grillée de soleil.
Le temps de débarrasser Pat de son amarre affectueuse
et le 20 mai nous arrivons à l’Ile principale de l’archipel : Maddalena, au port de Maddalena.
La plus jolie et authentique ville du coin.
La moitié du port est occupé par les autorités (les cognes, quoi!) : garde-côte, carabiniers, brigade financière, garde civile.
Nous, on a rien à se reprocher…quoique…on vient d’apprendre de l’Elan Belge d’à coté ( le modèle du bateau, pas l’animal du père Noël ) qu’il faut s’acquitter d’une taxe pour la traversée et le mouillage du parc de l’archipel.
En bon français, on a adopté la stratégie de “nous pas savoir, nous pas parler la langue” : pas payé, pas contrôlé.
Elle pourrait presque passer pour une Lolita. Bon, pas dans Fellini : pas assez grasse.
Le plein de bouffement, d’eau et navigation tranquille pour Porto Cervo, via un petit mouillage de nuit intermédiaire. PORTO CERVO, port de méga-yachts pour méga-milliardaires. On a deviné qu’on n’entrait dans aucune de ces catégories, aussi c’est encore un mouillage forain bien entouré de cailloux pointus qui nous verra débarquer.
La descente vers le sud le long de la Sardaigne nous emmène à notre point de prochaine traversée : Tavolara.
Ile en forme de boite a chaussure haute et rectangulaire, avec une virgule de sable à l’intérieur de laquelle on a pu mouiller pour la nuit.
Avant d’être rattaché à la république italienne après la 2ème guerre mondiale, ce gros caillou était dirigé par le roi (et sa descendance) du plus petit royaume du monde.
On se retrouve donc sur les îles Pontines pour notre prochain rendez vous.
Bon, tu sais, il y a des Français honnêtes aussi, hein.
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