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18 mai 2012

Les Cyclades, suite et…

fin…

Arrivée en fin d’après midi le mardi 08 mai dans la jolie baie en amphithéâtre de Vathy au sud d’ouest de l’île de Sifnos. Le cadre est agréable et il fait apparemment parti d’un circuit incontournable des voiliers charter de Siros ou d’Athènes, heureusement il n’y a pas encore trop de monde. DSCF3698La baie est agrémentée de tavernas sans sophistication ce qui en fait son charme, également de résidences hôtelières assez discrètes dispersées sur les terrasses d’oliviers. DSCF3701-002Autre avantage, pas de route en front de mer, pour le coup les habitants trimballent leur courses ou matériaux dans des brouettes, les voitures restant plus en arrière sur un parking.

On sent les prémices d’une avant-saison et on se doute qu’un séjour d’une semaine à visiter l’ensemble de l’ile peut être sympa, des fléchages de randonnée sont aussi prévus. DSCF3705

Au bout de deux nuits nous décidons d’aller explorer une anse plus sauvage Fikiadha, ramassage de coquillage ? Non, un sac plastique trainait sur la plage, j’ai décidé de le remplir DSCF3703de déchets, geste somme toute illusoire et vain, mais certainement plus glorieux que de balancer son verre en plastique et sa paille dans le jardin du voisin en contre-bas.

DSCF3706Balade dans une vallée d’oliviers, comment ça j’ai du ventre !?! Cette vallée menait plus haut vers ce qui semblait être une ancienne exploitation agricole, avec bâtiments fortifiés, peut-être un ancien monastère.

En fin de soirée nous optons pour la baie de Faros où des rafales à plus de 25 N nous cueillent à l’entrée alors que le vent de nord ne dépassait pas 15 N à l’extérieur. Pour ne pas prolonger le supplice on décide de mouiller dans l’avant baie à l’Est où cela semble plus calme.DSCF3709 Le lendemain nous débarquons pour une balade sur le sentier aménagé tout autour de la baie, le ciel etant menaçant on ne se risque pas à prolonger. DSCF3714Sur le chemin du retour, on tente de s’approvisionner à la seule épicerie du coin, deux yaourts, deux bouteilles d’eau, un concombre = 4.5 €, gloup ! Comme par hasard c’était des articles non étiquetés. On attend le touriste plutôt rare et on le soigne bien, désagréable ! Du coup on rentre au bateau pour se faire un café, na !
Samedi nous nous apprêtons à repartir, toujours du vent du nord, pour aller au sud de Andiparos à 13 milles de là, ce sera allure de travers, mais je trouve la mer bien blanche au loin, on décide d’attendre que cela se calme un peu. Départ donc après le déjeuner et le café, et finalement plus loin trop calme avec toujours la mer agitée, Paseo se secoue comme une bouteille d'Orangina, la vitesse tombe à 1,5 N pas rigolo. Heureusement ça ne dure pas et le vent remonte, mais proche de l’arrivée, argggggg rafales jusqu’à plus de 30 N et évidemment il faut tirer des bords pour entrer dans la baie, Paseo avec ses safrans grand comme les oreilles de Jumbo ne veut pas virer au pilote, (Oui ! prochain travaux, modifier DSCF3717les safrans) les falaises à l’entrée se rapprochent, M. Honda l’aide. Oouffffffff on arrive au fond de la baie, plouf, ancre dans 4 mètres d’eau, bon ça ira pour aujourd’hui !

Le lendemain on s’offre le luxe de franchir le passage étroit et peu profond pour rejoindre Paros

DSCF3724Nous mouillons dans la baie de Paroikias non loin du port  et débarquons le soir même pour visiter le vieux quartier, son architecture typique et ses rues pavées, un régal à visiter et on le devine bien, ensemble rénové grâce aux boutiques assez jolies qui attendent désespérément le chaland.
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Mur du Castro Franc, en marbre antique recyclés.

Nous aimerions dîner à terre, les tavernas sophistiquées et pizzerias hors de prix nous en découragent.

Pour les lieux branchés donc bruyants sans lequel, cela va de soit, on s'ennuierait à mort, il y a un bon choix sur le front de mer, l’activité est au ralenti, rien qui ne corresponde à la multitude d'établissements ouverts.

La nuit n’a pas été idyllique, bien sûr on a eu droit aux braillements de rigueur suite à une victoire sportives quelconque.DSCF3728

Nous nous amarrons pour la matinée, Ivan fait un va et vient avec vélo et bidon pour compléter l’eau.

Bruyant à souhait le port avec ses chargements de granulats avec un va et vient incessant de camions dans les petites rues.

Mais heureusement que nous n'avons pas commencé notre périple avec Paros, cela ne nous aurait pas donné l'image que l'on attendait des Cyclades, comme toutes les îles et lieux où le tourisme de masse prend ses droits de part le monde, les sites sont dénaturés.

Parfois les escales prétexte à approvisionnement sont des punitions. DSCF3726

Après les courses, on finit pas trouver le petit établissement qui convient à souhait pour le déjeuner, puis nous avons attendu une hypothétique brise thermique pour aller au DSCF3730nord de l’île dans la baie de Naoussa, finalement ne voulant pas passer une nuit de plus dans cet environnement bruyant, route moteur le soir.

Mardi 15 mai, deuxième fois que nous trouvons dans cette baie à l’abri pour un coup de sud ouest,DSCF3734 cela devient une habitude, planche à voile au programme. Je n’ai pas terminé le film.

Le lendemain nous nous dirigeons toujours avec un vent de sud vers Délos pour visiter le site. Mais Délos n’a pas voulu de nous, un peu compliqué à raconter, il suffit de savoir que ce sont les vents qui nous mènent parfois par le bout du nez et bientôt il y aura du nord qui nous empêchera d’aller vers les Sporades, donc nous décidons DSCF3747d’atteindre le nord-est de Tinos dans une baie sauvage derrière le cap Livadha, une escale avant de filer sur Skyros

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