Ce n’était pas le printemps, les deux dernières semaines ont été très pluvieuses, froides et venteuses, seulement un jour de-ci de-là pour une échappée pédestre. Le 26 février, carnaval à Sitia.
Le prince charmant n’existe plus, les Princesses oui, admirez la pose des mains, digne d’une future reine, pas moins. On nous a permis de la photographier, mais rien ne nous autorise à mettre en ligne des photos d’enfant, par respect, soit je floute, soit je coupe, le plus souvent je m’abstiens.
Ceci étant, le défilé aurait été un prétexte à nous mettre dans une ambiance, mais c’était prendre le risque de nous péter les tympans, la sono sur la place faisait trembler la ville, sont fous ces Grecs, ça promet pour l’été qui arrive.
Nous avons donc décidé de filer pour une balade dans la campagne. Nous nous sommes un peu plantés, un peu paumés, un peu rallongés, un peu pressés, un peu faillis rester dans la nuit sur les chemins entre les terrasse d’oliviers, mais ouf arrivés dans les faubourgs éclairés et surtout arrivés sur le bateau avant la pluie, mais c’était super.
Ensuite la pluie n’a cessé pendant cinq jours, heureusement que notre passagère n’avait pas pris d’option pour cette semaine.
Notre protégée, Minouche, on a fait sa connaissance en décembre ; laissée entière à la fin du mois pour la retrouver borgne fin janvier à notre retour de Ag Nikolaos, deux frères s’occupent d’elle et des multiples chats de la citée, ainsi que des pélicans, comme nous étions à poste pour un moment, ils ont confié à Ivan un traitement antibiotique et la nourriture. Une fois, alors qu’elle était dans les parages, il a fait une promenade sur le quai, elle l’a suivi comme l’aurait fait un chien, s’arrêtant lorsqu’il s’arrêtait, observant lorsqu’il observait, c’était touchant et comique à la fois, des passants regardaient le phénomène en souriant.
Le taxi jaune c’est pour Maroussia, en route vers l’aéroport ce dimanche 4 mars, temps superbe et assez chaud, nous partons tôt la matin pour sillonner la côte. A Neapoli, arrêt déjeuner sympathique, juste un ouzo accompagné de mézédes, genre tapas, (cette formule à moindre cout permet de sortir des plats classiques proposé aux touristes) dans un bar de quartier où des locaux attablés nous ont fait gouter une salade qui ressemblait fort à la mâche très savoureuse.
Au delà de Malia et jusqu’à Héraklion succession de lieux résidentiels même pas attrayants, ni soignés.
La visite d’Héraklion se résume au port, quelques monuments assez beaux dans un environnement sans charme, évidemment musée fermé l’après-midi, on le savait, mais les rares jours de soleil plus chaud le matin sont optés pour se promener.
Nous récupérons tard notre grande voyageuse, forcément la longue route retour se fait de nuit. Soupe fromage et dodo mérité, la semaine s’annonce marathon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire